lundi 7 septembre 2020

[Apocalypse n°5] Les hommes d'acier

"Faites AAAAAHHHHH.
Couverture par Rolland Barthélemy.
"Après que la folie des hommes eut déclenché l'APOCALYPSE, vint le temps de l'obscurantisme : une régression aux instincts les plus bas, aux pulsions les plus barbares. De nouvelles générations biologiques naquirent, des mutations génétiques s'effectuèrent ; l'inconcevable devint quotidien. Il fallait réinventer le monde. L'état, nouveau et fragile, avait besoin d'aventuriers capables d'affronter l'innommable chaos. Russ Norton était le meilleur d'entre tous..."

Heureux hasard, ce tome n°5 est le cinquième que je lis, après le n°6 et avant le n°3... Franchement, il ne m'a pas super emballé, beaucoup moins que Les murailles de l'angoisse ou Le rituel des damnés. On y découvre de nouveaux "méchants", les Hommes d'acier du titre, qui — vous vous en doutez peut-être un peu — sont des androïdes. Mais reprenons.

L'État Libre d'Alamogordo — ce qui reste de civilisation dans des États-Unis irradiés — a capté des signaux radio en provenance de la région des Grands lacs. Problème : ces signaux sont codés et le code n'a rien d'humain¹. Ni une ni deux, le gouvernement envoie un hélicoptère, avec Russ Norton à son bord, pour investiguer.

ATTENTION DIVULGÂCHIS EN APPROCHE : Dans la région totalement vitrifiée de Madison (enfin je crois que c'est par ici que ça se passe...), Russ Norton va découvrir une famille dégénérée, un aéronef soviétique échoué et, surtout, une usine-laboratoire souterraine abritant des androïdes bien décidés à remplacer l'humanité et à conquérir le monde. Comment ? En devenant plus intelligents et indépendants en se greffant des cerveaux humains, pris sur leurs "cobayes" pas forcément consentants. 

Dans ce tome n°5, on en apprend plus sur Russ Norton lui-même, sur l'État Libre d'Alamogordo et ses dirigeant et, surtout, sur le fils de Russ, Nick. Il semblerait bien que le monde d'Apocalypse ait des psioniques en son sein puisque Nick arrive à voir à travers les yeux d'une fille de la "famille dégénérée" citée plus haut, et inversement ! Fort malheureusement, la série s'arrêtant au tome n°6 (qui parle de tout autre chose), nous n'en saurons pas plus. Dommage car ça devenait intéressant et j'aurais bien aimé savoir ce qu'allait devenir le petit Nick. FIN DU DIVULGÂCHIS.

Bon... Franchement, Les hommes d'acier n'est pas terrible terrible et semble avoir été écrit avec des moufles. Les scènes d'action sont particulièrement mal fichues et le récit sans queue ni tête (plus que dans les autres bouquins de la collection, je veux dire ^^). Notez cependant que c'est moins sanguinaire que les autres ouvrages de la série : les scènes de boucherie se font plus rares.

Une lecture totalement dispensable, sauf si, comme moi, vous êtes fan de cette série improbable.

¹ Il s'agit juste d'une série, particulièrement courte, de groupes de trois lettres accolées à trois chiffres. Paye ton code "non-humain" du Futur... J'en ricane encore.

"Encore ?" "Ben oui. Mais c'est bientôt fini."

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