mercredi 30 septembre 2020

Coup de projo : L'Arbre des 7 pendus

Illustration de Johannes Voß.

Je viens d'écouter (en faisant ma vaisselle, toujours) la suite et fin de L'Arbre des 7 pendus, un actual play en cinq épisodes (six si on compte le débrief entre le MJ, Phane, et le joueur-organisateur-monteur, Volsung). Et c'est le meilleur actual play que j'ai écouté jusqu'à maintenant. Rien que ça.

Les règles : D&D5.
Le scénario en quelques lignes : un marchand, Gorgio (roublard niveau 4), et ses deux enfants, Nicol (le garçon, moine niveau 2) et Kalin (la fille, rôdeuse niveau 2), partent à la recherche de Lothar, l'employé (et ami fidèle) de Gorgio, mystérieusement disparu avec ses marchandises. Gorgio entretient des relations exécrables avec ses enfants depuis le suicide de leur mère et cette expédition ressemble à une thérapie familiale. Au début du moins car la recherche de Lothar va les mener dans une forêt sinistre et mal fréquentée où... Dites donc : vous ne croyez tout de même pas que je vais tout vous divulgâcher, non ?
L'équipe : Phane, le MJ, Solo Flow (mon collègue d'Alastor 66), Street Tiger et Volsung, les joueurs.
La technique, le montage, la réalisation… : Volsung, pour 2D6+Cool.

Un actual play très surprenant : ça débute comme un drame familial médiéval ("Claude Berry présente... Donjons & Dragons !") puis, peu à peu, on s'oriente vers le thriller puis l'Horreur. Enfin... jusqu'à un certain point, ça reste du D&D5 et la mécanique n'est pas toujours en accord avec ce qui se joue. Pas tout le temps, en tous cas. C'est d'ailleurs le principal reproche que je peux faire à cet actual play : le système utilisé. À moins que... À moins que l'usage de D&D5 ait contribué – par des voies mystérieuses – à la qualité de cette partie ? Allez savoir...

Sinon il y a une véritable ambiance. C'est extrêmement lent et ça m'a paru super-dirigiste mais, contre toute attente, ça a super bien fonctionné avec moi. J'avais juste hâte de savoir la suite. La lenteur contribuait vraiment à poser, et à servir, le récit. Quant au dirigisme, je serais bien en peine de dire quelle marge de manœuvre avaient vraiment les joueurs... 

Un grand bravo aux quatre "participants" pour cette expérience et, tout particulièrement, à Phane, pour le scénario, et à Volsung, pour la réalisation. Je vous encourage, bien évidemment, à, vous aussi, écouter ou regarder L'Arbre des 7 pendus. Et à revenir me raconter votre ressenti. 

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