dimanche 5 décembre 2021

Arcane


Je suis en train de me regarder la première saison de la série Arcane. Et waaawww... Qu'est-ce que c'est bon ! Animation superbe, personnages attachants, scénario classique mais de qualité et efficace, imaginaire graphique foisonnant... Une excellente surprise ! Notamment la galerie de personnages féminins qui envoient du lourd côté oblitération totale des vieux poncifs macho.
Un seul bémol : les quelques traits humoristiques sont bien troussés et bien amenés, aussi c'est dommage qu'ils soient si rares.

En plus de regarder cette série pour le seul plaisir des yeux et des synapses ludico-imaginaires, je ne saurais trop vous en recommander le visionnage si vous êtes amateur•trices d'univers steampunk. Perso, Arcane est une inspiration toute trouvée pour les aspects les plus rétrofuturistes de Rifts, ainsi que pour mes déclinaisons plus personnelles de ce jeu foutraque.


mercredi 1 décembre 2021

[Compte-rendu de partie] Trois démons blancs – épisode n°3


Voici le troisième épisode des (més)aventures des Marshals Dillon, Robinson et Vega dans le Corridor Haagen. Où les cadavres commencent à se faire de plus en plus nombreux... Et de moins en moins morts.

lundi 29 novembre 2021

[Compte-rendu de partie] Trois démons blancs – épisodes n°1 & 2


Je fais jouer pour la troisième fois le (gros) scénario Trois démons blancs. "Gros" car il faut bien cinq à six séances de trois heures de jeu pour le conclure, avec, parfois, une équipe de Marshals méchamment diminuée... C'est un scénario difficile, pour les PJ comme pour les joueurs et joueuses. Un scénario qui aura toute sa place dans le livre de base.
Le pitch: les Marshals rentrent d'une précédente mission, en aéronef, lorsqu'ils sont contactés par leur hiérarchie pour aller secourir, en urgence, un aristocrate Alpha sur les pentes glacées des Monts Crowley. Bien évidemment, ça va très mal se passer.

Alija – qui avait déjà chroniqué un autre gros scénario : Calme mortel – a rédigé un compte-rendu pour nos deux premières parties. Grâce lui en soit rendue.

mercredi 24 novembre 2021

[WIP ALASTOR 66] Épisode n°124 : "Psionique" par Jérôme Soleil

Illustration de Jérôme Soleil.
Hop, une nouvelle illustration de Jérôme Soleil pour les Carrières d'Alastor 66 : aujourd'hui, le·la Psionique (que j'ai longtemps appelé·e "Psiker", l'influence pernicieuse de Games Worshop certainement).

samedi 20 novembre 2021

[WIP ALASTOR 66] Épisode n°123 : "Hardtek" par Jérôme Soleil

"Nono". Illustration de Jérôme Soleil.
Voici une nouvelle illustration de Jérôme Soleil pour les Carrières d'Alastor 66 : le·la Hardtek.
Soit le PJ technicien par excellence: mécanicien, électricien, informaticien, roboticien, pilote... Le·la spécialiste de toutes les machines en nanocarbone, polycéramique et autre plastiverre de l'univers de jeu. Et comme on parle d'un jeu de rôle de Science-Fiction, un PJ Hardtek me paraît indispensable dans une troupe de Marshals Coloniaux...

Pour la petite histoire, Jérôme Soleil ne fait pas qu'illustrer le futur bouquin de base. Il joue lui-même un Marshal colonial dans Alastor 66. C'est comme ça que nous nous sommes rencontrés d'ailleurs : pour jouer. Nous avons parler illustrations plus tard.
Plus précisément, Jérôme joue un Hardtek. En conséquence, je lui ai demandé, pour cette illustration spécifiquement, de nous dessiner "Nono", son petit Robota assistant-mascotte-caisse à outils. Et voilà.

mercredi 17 novembre 2021

Zoologie alastorienne 2

Nanuqsaurus. Illustration de Nathan Rogers (original ici).
Quelques représentants de la faune alastorienne que les PJ sont susceptibles de rencontrer à la surface de la Lune démoniaque:

Le cryoplancton. Plus une catégorie fourre-tout qu'une espèce spécifique puisque l'on y trouve des végétaux (phytoplancton), des animaux (zooplancton) et des champignons (mycoplancton). Toutes ces espèces ont en commun une taille microscopique et la capacité de croître et multiplier dans la glace alastorienne. En de nombreux endroits, le cryoplancton est suffisamment abondant pour déstructurer la glace et la transformer en neige. Ce qui a des conséquences importantes sur la stabilité des sols et le climat. Notamment il y a une augmentation croissante des blizzards à la surface d'A66, les vents violents  arrachant la neige du sol et l'emportant au loin (et le cryoplancton, qui va ainsi conquérir de nouveaux territoires, avec elle).

Le neovibos. Cet omnivore placide et grégaire est le premier pourvoyeur de viande de nombreux gros prédateurs de la surface. Croisement entre le bœuf musqué et le belgica antarctica, le neovibos se nourrit de cryoplancton en fouillant glace et neige avec ses pièces buccales. De loin, l'animal ressemble avant tout à un bœuf musqué terrien et il faut s'en approcher un peu pour découvrir ses six pattes, ses trois yeux, et d'autres éléments insectoïdes, sous l'épaisse toison.

Les vampires. Plusieurs espèces de chauve-souris hématophages atteignent des tailles respectables: de un à trois mètres d'envergure. elles produisent des phéromones susceptibles de perturber les sens de leurs proies, y compris les êtres humains, pour pouvoir s'en nourrir sans encombre.

Le vespertilion blanc. Encore une chauve-souris, mais géante: une dizaine de mètres d'envergure. Le vespertilion se nourrit essentiellement de la faune volante d'A66, plus rarement de "rampants". Cette chauve-souris ne pose jamais une patte au sol et passe sa vie en vol. Les petits ont quelques minutes seulement pour apprendre à voler à leur naissance.

Le nanuqsaurus. Dinosaure théropode éteint, le nanuqsaurus a été recréé par les laboratoires du PaléoParc AlKhalid. C'est le principal prédateur carnivore de la surface. On le rencontre, malheureusement, sur la plus grande partie de la Lune démoniaque. C'est un solitaire, maître d'un vaste territoire de chasse. Il rejoint ses semblables pour la seule saison des amours.

L'amaroqraptor. Dinosaure droméosauridé carnivore pouvant atteindre deux mètres haut, l'amaroqraptor est une horreur prédatrice pleine de griffes, de dents et recouverte d'une toison de plumes blanches, grises ou bleues. Contrairement au nanuqsaurus qui a vraiment existé dans un passé lointain, l'amaroqraptor est un hybride, créé à partir de gènes de droméosauridés et d'oiseaux arctiques.
Ce chasseur vicieux opère en meute. Il apprécie les humains isolés, des proies lentes et désarmées, faciles.

Le terianniaqgnathus. Petit dinosaure compsognatidé carnivore à plumes. Pas plus grand qu'une poule terrienne. Seul, le terianniaqgnathus ne représente aucun danger. Mais si il est en bande et que la victime paraît affaiblie ou fragile...

Le pigeon-rat. Cette horreur a effectivement des traits de rongeur (la queue notamment) et d'oiseau (son plumage gris et des ailes atrophiées) mais on lui trouve aussi des caractéristiques insectoïdes (ses mandibules et son dard) et arachnides (ses huit yeux et huit pattes). C'est un omnivore opportuniste vivant en bande dans les systèmes de canalisation, les égouts et les lieux les plus insalubres des Habitats humains. Une sous-espèce, de la taille d'un gros chat et aux plumes noires, peut représenter un menace pour un être humain, dans les coins les plus isolés, si il est en bande.
À noter que le pigeon-rat peut planer sur de courtes distances.

Le ver de glace. Issu du mesenchytraeus terrien, le ver de glace fait partie initialement  du zooplancton alastorien dont il constitue l'espèce la plus grande. Lui-même se nourrit de cryoplancton. Il contribue énormément à la fragmentation des glaces et à la création de masses neigeuses de plus en plus importantes. Ce ver annélide connaît une croissance irrégulière mais continue. Une croissance tellement phénoménale que, dans certains coins reculés d'A66 où l'inlandsis s'est transformé en mer de neige, on peut rencontrer des spécimens de plusieurs centaines de mètres de long.
En tant que tel, le ver de glace est le plus grand être vivant connu de toute la Sphère humaine. Et un sujet d'étude fascinant pour les xénobiologistes de la Fédération.

Vers de glace.

mardi 16 novembre 2021

Zoologie alastorienne 1



Dans l'univers d'Alastor 66, l'Humanité n'a rencontré aucune forme de vie extra-terrestre évoluée. Officiellement. Les animaux "locaux" que nos Marshals Coloniaux vont avoir la "chance" de rencontrer sur A66 sont issus de manipulations de gènes 100% terriens.
Enfin, 100%... Presque.

Bref, il y a de la vie sur A66. De la vie sauvage. Toute sorte de bestiaux bizarres et étranges, dotés d'organismes aptes à survivre sur la Lune démoniaque.
Ces "animaux" apparaissent dans différentes Zones d'A66, dans certaines tables tables aléatoires dédiées à la Nature "sauvage" de la Lune démoniaque. Je mets "sauvage" entre guillemets car on parle quand-même d'êtres conçus initialement dans des laboratoires génétiques et fabriqués en série en usine par la suite. Avant qu'ils ne soient relâchés sur A66.

Dans un premier temps, pour concevoir cette faune locale imaginaire, je me suis contenté de reprendre des animaux terrestres contemporains en modifiant quelques caractéristiques. Des modifications qui ont surtout concerné la taille – "Tiens, si je multipliais l'envergure du bestiau par quatre?" – et/ou le régime alimentaire – "On a qu'à dire que, dorénavant, le machin n'est plus herbivore mais carnivore, très carnivore..." –. Exemple: les six prédateurs de l'Inlandsis de McReady ou les sales bêtes de la Xénojungle.
Méchamment influencé par Jurassic Park – j'adore ce film –, j'ai aussi ressuscité, et parfois transformé, des animaux préhistoriques de notre bonne vieille Terre. Exemples: les attractions du PaléoParc AlKhalid et les monstres sous-marins de Deeper Blue II.

Dans un deuxième temps, je suis plutôt parti sur une hybridation massive des formes de vie animales d'A66. J'ai imaginé qu'elles aient été conçues en "mixant" différant génomes d'animaux terrestres. Cette hybridation n'était pas censée fournir des créatures aux traits vraiment identifiables et reconnaissables puisque, pour se les représenter, j'avais plutôt en tête les illustrations relatives au Mythe de Cthulhu que Loïc Muzy a réalisées, notamment celles pour le Malleus Monstrorum. Quelque chose d'assez indicible en fait et, clairement, extra-terrestre, non-humain, étranger. Dans l'idée, un peu naïve, de produire ce sentiment d'étrangeté, d'altérité, et, idéalement, de menace, j'ai donné à ces hybrides alastoriens des noms "valises", en collant ensemble des noms d'espèces différentes. Exemples: les six prédateurs du Glacier Thoth ou le "pigeon-rat" de SBZ.
Pour illustrer mon propos, parlons de ce pigeon-rat. En évoquant brièvement cette créature, je ne cherchait pas forcément à ce que lecteurs et lectrices imaginent une créature à l'apparence mêlant bêtement des traits de pigeon ET de rat. Je cherchait plutôt à ce que lecteurs et lectrices imaginent une créature aussi répugnante, sale et opportuniste que les deux bestiaux sus-cités (oui, je n'aime ni les pigeons ni les rats). Dit autrement, je n'imaginais pas un rat avec deux ailes de pigeon, genre, mais plutôt un truc bien dégueu, avec une queue de rat, des plumes grises, grasses et sales, plein de petites dents pointues, des yeux noirs... Après, si ce pigeon-rat a six pattes, huit yeux et un dard, je dis "pourquoi pas?". Ça me va très bien.
Vous voyez où je veux en venir? Hum...

Dans un troisième temps, au jour d'aujourd'hui, je commence à diversifier les approches. Sans forcément jeter à la poubelle tout ce qui a été déjà fait, je pense introduire de nouvelles espèces, différentes des animaux terriens surdimensionnés, des vieilleries préhistoriques et des hybrides mentionné·es plus haut.
Car j'ai commencé à réfléchir à l'écologie d'A66 – non, ne partez pas! – et je me suis demandé quels animaux la Lune démoniaque pouvait bien avoir engendrés (pas dans les sens où ces animaux sont nés sur la Lune mais dans le sens où les conditions de survie extrêmes de la Lune ont emmené à créer ces animaux spécifiquement). Des animaux qui ne soient pas juste des croquemitaines à jeter dans les pattes de nos PJ Marshals. Des animaux dont la biologie et le mode de vie aient des incidences profondes sur leur environnement. Des incidences susceptibles de fournir des scénarios.
On en revient toujours là.

Pourquoi je réfléchis autant à comment je peux présenter la faune locale?  Entre autres raisons, je peine à caser des créatures suffisamment évocatrices dans des tables aléatoires avec, seulement, 111 signes pour chacune d'entre elles. 111 signes c'est bien peu pour représenter, et se représenter, une créature inconnue. Du coup, je cherche des subterfuges pour évoquer le maximum de choses les concernant en un minimum de mots.

On en reparle, peut-être, bientôt.

Un point important pour conclure: in fine, je ne veux pas décrire précisément la faune locale à mes joueurs et joueuses. Je veux juste leur balancer quelques éléments et les laisser imaginer le reste. Car je sais que ça sera toujours plus flippant que tout ce que je pourrai bien leur décrire.



samedi 30 octobre 2021

ALASTOR 66 passe le test Gibson-Sterling

Illustration de Josan Gonzalez. 

Qu'on soit bien d'accord : Alastor 66 est un jeu de rôle de Science-Fiction horrifique. Avec une (petite ?) touche western. Pour la partie "S-F" du jeu, je parle surtout de Science-Fiction spatiale. Mes références principales, de ce côté, sont Alien et Outland. Bref, pour revenir au sujet du jour, je n'ai pas (du tout) envisagé Alastor 66 comme un jdr cyberpunk.

Mais le bébé m'a quelque peu échappé et, en définitive, je crois bien qu'on peut, aussi, le ranger dans la famille des JdR chromés et pessimistes. Jusqu'à un certain point. À l'insu de mon plein gré.
Car c'est quoi le "Cyberpunk"?
Pour ma pomme, c'est: un Futur dystopique, la cybernétique, un environnement urbain, des mégacorpos dominatrices, des hackers et des I.A. maîtresses d'un réseau informatique immersif et globalisant, des inégalités sociales et économiques grandes comme la Fosse des Mariannes. Et c'est tout. Soit six éléments.

Est-ce que Alastor 66 remplit les critères ? 

■ Futur dystopique. 1/1

La Fédération – la structure politique supranationale qui englobe l'immense majorité de l'Humanité dans l'univers d'A66 – est, en théorie, une démocratie. Avec des citoyens et citoyennes qui élisent leurs représentants et représentantes au sein du Sénat de la Fédération.
En pratique, il en va tout autrement. Une part conséquente de la population n'a pas accès à la citoyenneté. C'est le cas de nombreux•ses habitant•es de la défunte Ligue des Mondes Libres. C'est le cas de celles et ceux qui survivent dans les Fosses, les ghettos misérables de la Sphère humaine. C'est le cas de la plupart des Mutant•es, des Génos organiques et de nombreux•ses Stellaires. Quant aux Robotas, Replicants, Humanimaux•ales, Génos synthétiques et Intelligences Artificielles, il•elles font fonction d'esclaves, rien de plus. 
Et, même pour les citoyen•nes enregistré•es, les libertés ont tendance à décliner, lentement mais sûrement, sous la poussée d'un totalitarisme crade qui ne dit pas (encore) son nom. 

Autre élément qui rend ce Futur particulièrement sombre: les développements scientifiques et technologiques issus de l'exploitation du ravenium sur A66 ne présagent (absolument) rien de bon pour l'avenir de l'Humanité. 

Bref. Futur dystopique : check.

■ La cybernétique. 1/1

C'est quelque chose que je ne n'ai pas mis en avant – ou si peu – dans mes parties comme dans mes écrits mais il y a bel et bien des prothèses cybernétiques (et bioniques) accessibles aux PJ et PNJ d'Alastor 66.
Du côté des Marshalls, il•elles peuvent acquérir ces prothèses à un tarif simple: une prothèse cybernétique ou bionique = un Test de Ruine. (Il faudra juste que j'explique un jour, à celles et ceux qui ne le savent pas encore, ce qu'est la Ruine...) 

Bref. Cybernétique : check. 

■ L'environnement urbain. 0,5/1

Il y a quelques mégalopoles tentaculaires, sur A66 et dans son espace proche. Mais ce n'est pas forcément là que les Marshalls vont passer plus de temps. Très régulièrement, les PJ vont explorer des étendues sauvages (et glacées), des Habitats désertés, des trains, des cavernes enténébrées, des Stations isolées... Les mégalopoles surpeuplées ne constituent qu'un décor parmi d'autres. 

Bref. Environnement urbain : semi-check. 

■ Les mégacorpos. 1/1

Les mégacorporations de l'univers d'A66 sont surpuissantes. Et méchamment amorales et mégalomanes. Elles constituent des adversaires de premier plan pour les Marshalls. Grave. 

Bref. Mégacorpos : méchant check. 

■ La Matrice. 1/1

Ben oui. Même si il s'agit d'un élément (très) mineur du jeu, il y en a bel et bien une. Façon Tron car – souvenez-vous –, pour ce jeu, je cultive les références au cinéma de genre US des années 80.
Vous aurez l'occasion de la découvrir avec une future Zone en mode binaire. 

Bref. Matrice : check. 

■ Les inégalités. 1/1

L'univers d'A66 cultive des injustices sociales et économiques qui feraient passer le Brésil pour une démocratie sociale scandinave. 
Au sommet, vous trouvez les Alphas, immortel•les des Maisons nobles vivant dans le luxe des cités célestes de Vénus ou Capella, et les cadres supérieurs Corpos, nantis des cités orbitales de L4, L5 et la Lune.
Très loin en dessous, vous avez les milliards de miséreux•ses qui essaient de survivre un jour de plus dans des Habitats précaires et sur des mondes mal terraformés. Avec peu ou pas d'espoir d'un avenir meilleur. 
Entre les deux, la société vivote avec des salaires faibles, des conditions de vie 1précaires et des perspectives très limitées. 

Bref. Inégalités : check. 

Soit 5,5 sur 6 sur l'échelle de Gibson-Sterling. Voilà, vous ne le saviez pas – et je ne le savais pas non plus – mais Alastor 66 est, aussi, un jeu de rôle cyberpunk. Ce qui ne veut pas dire que vous devez le jouer comme un JdR cyberpunk. Que nenni. Perso, j'ai une toute autre vision de la chose.
Et vous, de votre côté, ne conservez que les éléments de jeu qui vous plaisent. On reste dans du "bac à sable". 

Pour être tout à fait honnête, j'aime le Cyberpunk et le jeu de rôle éponyme (on dit comme ça ?). J'en ai plein dans ma ludothèque, même du Cyberspace c'est dire... Ça ne me surprend guère que ce genre ait quelque peu débordé dans A66. 

Illustration de Josan Gonzalez. 

mercredi 27 octobre 2021

[WIP ALASTOR 66] Épisode n°122 : "Biotek" par Jérôme Soleil

 

Illustration de Jérôme Soleil.

Voici une nouvelle illustration de Jérôme Soleil pour les Carrières d'Alastor 66. Aujourd'hui : les Bioteks, les médecins tri-classé•es biologistes/généticien•nes du Corps des Marshalls Coloniaux. 

mardi 26 octobre 2021

[WIP ALASTOR 66] Épisode n°121 : "Flic" par Jérôme Soleil

Illustration de Jérôme Soleil.

Dans Alastor 66, un PJ – un Marshall colonial donc – est essentiellement défini par son Morphe (c-à-d sa "race" en français donjonesque standard, en attendant un autre terme qui m'agrée plus), son Origine (le milieu d'où il vient) et sa Carrière (son métier, "classe" en français D&Desque).

Pour représenter tout ça dans le futur Livre de base, il m'a fallu faire de bêtes choix graphiques. Résultat: les Morphes sont représentés par des personnages, les Origines par des scènes et les Carrières par des objets. Jérôme vous a déjà fagoté dix Morphes (cinq qui seront dans le Livre de base et cinq autres dans un supplément) et six Origines (celles du Livre de base).
Aujourd'hui, place aux Carrières.

Avec la première d'entre elles: le Flic. Enjoy.

Si vous trouvez à cette illustration un look très années 80, ben c'est normal. À chacun·e ses références imaginaires. ^^

lundi 25 octobre 2021

[En cours ALASTOR 66] Épisode n°120 : les Studios Mulholand (Zone)

Studio n°123. Illustration de Chris Foss.

Et si le cinéma existait encore dans mille ans?

Peut-être pas sous la forme qu'on lui connait aujourd'hui. On peut imaginer que l'évolution technologique aura permis de toucher d'autres sens que les seules vision et audition. On peut imaginer que les spectateurs et spectatrices munies de broches cyber auront la possibilité de "voir" un film les yeux fermés. On peut imaginer que ces mêmes spectateurs et spectatrices auront la possibilité de le "voir" en 90 minutes, dix secondes ou dix heures. On peut imaginer que le Cinéma aura survécu mais pas les salles où il est né.
On peut imaginer beaucoup de choses.

Merci à Cyril "Alija" qui m'a refilé l'idée d'un "Hollywood" alastorien, fondé par les Premiers colons à leur arrivée sur A66 et investi par les mégacorpos quelques deux siècles plus tard.
Bienvenue aux Studios Mulholand.

D6

Six décors monumentaux laissés en état

Nostromo Chasma. Camp d'internement plutonien reconstitué à l'identique. Les autorités songent à s'en servir.

Goliath. Hypernef « ancienne » grandeur nature. Une légende dit qu'elle est opérationnelle et peut décoller.

Cité-silo 88. Vraie cité alastorienne abandonnée. Sert encore à filmer des scènes de la Première Colonisation.

Basilique Ix. Les splendides vitraux de ce « faux » temple sataniste sont réputés dans toute la Sphère humaine.

New Khare. Des centaines de Galaxy Westerns ont été – et sont encore – filmés dans cette « cité pionnière ».

Palais Corrino. Bâti pour une tétralogie d'Anticipation. La salle du trône accueille des réceptions fastueuses.

D6

Six anciennes stars galactiques qui essaient de se refaire sur A66

Pornstar. A subi différentes plasties « déviantes » pour réorienter sa carrière vers des œuvres plus extrêmes.

Icône masculine. Ravagé par l'alcool et l'opium. La mort de sa troisième femme, 18 ans auparavant, l'a anéanti.

Artiste martial. Ancienne star et nouveau gourou. Conversion réussie : sa secte compte des millions d'adeptes.

Femme fatale. Ses frasques et caprices ont ruiné sa carrière. Mise tout sur son dernier film, plus intimiste.

Enfant star. Devenue adulte, toxicomane et anonyme. Va tester un processus expérimental de réjuvénation totale.

Politicien. Brigue le poste de gouverneur. Partisan proclamé du Nouvel Ordre, du Chancelier et de la Purge.

D6

Six chefs d’œuvre cinématographiques alastoriens

Crowley. Biopic ET comédie musicale sur Aleister Crowley. Les chants et danses sont belles. Et malsaines.

Salem. « L'affaire des sorcières » transposée dans un Habitat isolé de Poissons II. Sensuel , sanglant, muet.

Light Bringers. Fresque métaphysique sur la lutte entre le « Mal » – libérateur – et le « Bien » – aliénant –.

零年. Líng nián. Fresque monumentale sur la Première Colonisation. Des millions de figurant·es. En noir et blanc.

Golden Dawn. On y voit la face du Diable. Proscrit par la Fédération. Toutes les copies auraient été détruites.

Heksen. Une famille de Premiers Colons, confrontée à l'étrange, puis à l'Horreur. Réaliste et déstabilisant.

D6

Six travailleur·ses

Monteuse. Conserve les enregistrements, audio et vidéo, où l'on discerne des « esprits ». Médium qui s'ignore.

Comédien. Mutant. Ses yeux totalement noirs, inquiétants en diable, le condamnent aux seconds rôles de monstre.

Robota. Garde des décors soit-disant vides mais il a trouvé des traces de squatters, humains et non-humains.

Scénariste. Distille sa connaissance encyclopédique des mythologies terriennes et des œuvres de Jung et Lacan.

Nez. Neurochimiste Géno douée. Compose les montages olfactifs avec sa banque d'essences. Hantée par un parfum.

Chef décorateur. Réputé. Conçoit des décors géniaux, de plus en plus hallucinés et de moins en moins euclidiens.

D6

Six lieux remarquables

Cinémathèque. Dédale. Conserve TOUS les films depuis 11 siècles. Dont les maudits, les indicibles, les hantés...

« Opéra ». Résidence du philharmonique de Mulholand. Et de sa cheffe d'orchestre surdouée, Mutante à six bras.

Costumerie. Un million de pièces conservées dans 111 salles. Des mannequins, blancs et lisses, et des fantômes.

« Le placard ». Des milliers de Synthétiques, figurants et seconds rôles, attendent de jouer. Dans l'obscurité.

Draperie. Labyrinthe textile moiré de millions de draps, tapis, rideaux... Abriterait des couleurs inconnues.

« L'atelier ». Usine géante où une armée de Robotas et une I.A. perfectionniste élaborent décors et machines.

D6

Six grosses productions en cours

Pit One. Faux docu et vrai film de propagande de StelCoal. Présente le ravenium comme l'avenir de l'Humanité.

The King in Yellow. Adaptation d'une pièce de théâtre terrienne pré-stellaire. La post-production n'avance pas.

최고의 진실. Choegoui jinsil. Fresque mystique réalisée par la secte 첫 소리 (Cheos Soli) pour "éveiller" l'Humanité.

Rorkers. Film de guerre où une poignée de courageux·ses soldat·es de la Fédération résistent à une horde Indigène.

هجين. Hajin. Il y a eu des morts lors du tournage de ce documentaire animalier sur la faune hybride locale.

Hobb's End. Film d'Horreur et arme de destruction massive. Les spectateur·trices se transforment en tueur·ses amok.

mardi 12 octobre 2021

[En cours ALASTOR 66] Épisode n°119 : le port de Kèzhànkou (Zone)

Artiste inconnu·e.
Aussi connu sous le nom de 客栈口, la cité portuaire de Kèzhànkou est la première pourvoyeuse en denrées halieutiques d'Alastor 66, de son système et d'une partie non négligeable du Bras Écu-Croix. Sise sur les rivages glacés de l'océan Szandor, Kèzhànkou est bâtie sur un récif basaltique, cerné par des falaises de glace de plusieurs centaines de mètres et les vagues noires du Szandor.

Un lieu bien peu accueillant. D'autant moins que la population indigène avait l'habitude de vivre en autarcie et de cultiver des traditions toutes particulières avant que l'arrivée de milliers de Colons, et l'explosion de l'activité portuaire, ne viennent mettre à mal sa "quiétude".

D6

Six honorables citoyen·nes de Kèzhànkou

Matriarche. Dirige l'Ordre, les conserveries, la ville... Surnommée « la Squale », à raison. Filles nombreuses.

Hôtelier. Très mauvais commerçant : il incite les client·es à ne pas s'attarder. Établissement sans domotique.

Épicière. A commencé à ressentir l'appel de l'océan et de la chair. Transformation en cours. Commerce prospère.

Pêcheur. Pieux : ses filets reviennent toujours lourdement chargés. Paie les études de sa benjamine sur Sirius.

Mercière. D'une beauté rare. Rêve de rester humaine. La Congrégation a d'autres projets. Syndrome de Peter Pan.

Vagabond. La transformation a échoué. Corps envahi par les algues, le varech et autres aquabiotes. Alcoolique.

D6

Six tavernes sur le port

Kenavo. Cadre rustique mais accueillant. Clientèle de marins non-locaux. Musique néo-celte et vrai chouchen.

Moroorlog. Spot d'un gang irifi d'Adhara. Kèzhànkou est une plaque tournante du trafic d'amphétamines. Chichas.

Szandor. Très animé : danseur·ses holo, prostitué·es, chants, bière fongique locale, pugilats... Salle immense.

西施. Xi Shi. Le seul bar « select » du port. Alcôves avec psychotropes algaux. Tenancière de toute beauté.

Plunge. Cantine misérable et sinistre. Alcool d'algues, restes frits des conserveries et ragoût de rat et chat.

Kohanga o Dagon. Clientèle locale taciturne. Des tunnels relient la cave à l'océan. Plusieurs statues antiques.

D6

Six chansons de marins

Yr Arglwyddes Wen. Une femme morte erre sur la banquise. Ses lamentations tuent. Ses griffes et crocs aussi.

Charrette. Chanson à boire particulièrement entraînante. Le chœur finit invariablement dansant sur les tables.

රැල්ල. Rælla. Un marin pris dans un tempête titanesque pense à sa femme et son enfant qui l'attendent sur Naos.

Flint. Un capitaine tue tout l'équipage de son sous-marin flibustier, pour dissimuler l'emplacement du butin.

To kjærester. Amour impossible entre un Colon marin et une belle Indigène. Celle-ci est promise à autre chose.

Is an du. La cité sœur de Kèzhànkou gît sous l'océan, au large. Ses maléfiques habitant·es rêvent en attendant.

D6

Six bateaux à quai

Cousteau. Cartographie les fonds marins et étudie la faune et la flore de l'océan Szandor pour une mégacorpo.

Choate. Petit chalutier. Couvert de grigris, amulettes, talismans... à ne pas regarder de trop près. Murmures.

رأس الخيمة. Ras el Khaïmah. Aviso fédéral disciplinaire. Fait la chasse aux pirates, trafiquants et Indigènes insurgé·es.

De Havilland. Énorme yacht. Son propriétaire milliardaire veut capturer un mégalodon pour son aquaparc privé.

基隆市. Keelung. Bateau-usine. Pêche et traite en mer des prises particulières pour une clientèle de connaisseur·ses.

Bateau-tombe. Les Barbares des glaces de la région vont incinérer en grande pompe une de leurs reines défuntes.

D6

Six lieux interdits aux étranger·ères

Vieux port. De pêche. Encerclé par le quartier le plus misérable de Kèzhànkou. Des ruelles donnent sur l'océan.

« Temple ». De l'Ordre Ésotérique d'Ashdod. La congrégation s'y réunit pour des prières, lectures, thérapies...

Falaise sculptée. Entièrement. Par un prêtre de l'antéchrist possédé par un feu impie. « Bible noire » gravée.

Quartier du loch. Borde une gorge étroite où la mer rejoint un gouffre insondé. Géographie urbaine changeante.

Récif. Affleurant. Au large. Il y a des lumières sous l'eau, « parfois ». Faune et flore marines surabondantes.

山下. Shānxià. Un labyrinthe a été creusé sous Kèzhànkou et, au-delà, dans les glaces. Et abandonné. Huit accès.

D6

Six marins hallucinés

Mineur. Survivant d'une base sous-marine. Ses camarades sont mort·es après la découverte d'une épave torpillée.

Vétéran. Paranoïaque, toxico et suicidaire. A découvert une cité cyclopéenne non-humaine émergée au point Nemo.

Naufragé. Aurait survécu sur une île volcanique, au microclimat chaud et à l'écosystème riche. Retrouvé en mer.

Loup de mer. Colérique, violent et ivre. Possède un coffre-Robota et une carte holo. Tâches noires sur la peau.

Capitaine baleinier. Ses jambes, remplacées par des prothèses cyber, ont été dévorées par une horreur albinos.

Prisonnier. Pirate. Ses comparses sont l'équipage mort-vivant d'un sous-marin fantôme. Psychochirurgie à venir.


Extrait de la couverture de Les ruines d'Undermountain, par Gerald Brom ( soi-disant, je ne reconnais pas trop sa patte...).

mercredi 6 octobre 2021

[En cours ALASTOR 66] Épisode n°118 : le paquebot céleste Sharafta di Giove (Zone)

Artiste inconnu·e.
Les déplacements sur Alastor 66 sont assez lents, par rapport à la plupart des autres mondes habités de la Sphère humaine. La faute aux vents colossaux qui balaient la Lune démoniaque et rendent les voyages en aéronef hasardeux, voire impossibles. En conséquence, A66 est le royaume du rail, avec une multitude de Stations, lignes, trains et compagnies qui permettent aux hommes et aux biens de circuler à la Surface, et en sous-sol, de la Lune démoniaque.

Mais tout ne passe pas que par le rail. Il y a un autre moyen de voyager.

Nous avions vu, avec Paradise City, que la haute atmosphère alastorienne était beaucoup plus vivable: moins froide, moins venteuse, plus respirable, sans faune et flore hostiles (moins en tous cas), plus lumineuse... Un petit paradis céleste dont le seul défaut est l'absence de plancher des vaches.
En plus des cités célestes vénusiennes et des aérostats privés, la haute atmosphère alastorienne est traversée par quantité de paquebots célestes qui assurent le transit des personnes et des marchandises entre les cités célestes et les Stations aériennes. Ces dernières, reliées au sol par des câbles, desservent la Surface d'A66 avec des ascenseurs, de gabarit et capacité moindre que les ascenseurs orbitaux.

Aujourd'hui, je vous propose de visiter le Sharafta di Giove, l'un des plus gros aérostats orbitaux de la Sphère humaine. Avant de parcourir le ciel d'A66, le Sharafta di Giove a arpenté les cieux d'Alhéna et, surtout, ceux de Jupiter. Ce qui n'est pas un mince exploit. Le paquebot est réputé indestructible et insubmersible. Il embarque des touristes richissimes, désireux·ses de découvrir la Lune, comme des migrant·es misérables, se rendant en un point obscur de la Surface.

Bienvenue à bord!

Oui, je sais, il y a une table qui déconne, la première, et je n'arrive pas à régler ça. Je pense que c'est dû aux caractères spéciaux, "pas de chez nous", qui ont foutu le dawa. Et comme l'interface de blogger pour rédiger est plus que limitée... Bref, pour connaître le texte précis de cette table, vous serez obligé·es d'acheter mon bouquin dans un an (ou plus). Gnark gnark gnark.

Edit: corrigé grâce à Ackinty, merci à lui ! 

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Six Stations aériennes desservies

आसमान के बीच. Aasamaan ke beech. Cité verticale populeuse. Bâtie sur l'ascenseur entre Cerbère II et Ravenport.

Queensport. Port d'embarquement de milliers d'Indigènes expulsé·es de leurs terres. Contrôles sanitaires stricts.

ブルードラゴン. Burūdoragon. La Station et sa base, une mine de méthane, sont désertes. Les lumières sont allumées.

Nyx. Cité verticale qui se vide. Bâtie sur l'ascenseur entre Cerbère I et Salem. Cultive son look gothique.

هارون الرشيد. Le palace Hâroun ar-Rachîd. Réputé pour ses holodanseuses, ses Robotas joueurs de oud et sa diva.

Romero. «  Épidémie » à la base de l'ascenseur. Des foules paniquées remontent vers la Station. En quarantaine.

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Six passager·ères richissimes

Ex-chancelière. Du parti « démocrate ». Brigue un nouveau mandat. Parle chaque jour avec son futur meurtrier.

Président. De la Najma Bianca Linjë, armatrice du SdG. Néo-fasciste, néo-païen. Finance le Bloc Mare Nostrum.

Compositrice. Prépare une réception, dans sa suite « céleste ». Va faire jouer son dernier chef d’œuvre. Dernier.

Corpo. Son amant a disparu. Il voulait l'emmener dans un « entrepont réservé aux voluptés interdites ». Marié.

Fiancée. Noble. Ne supporte plus l'étiquette de Capella et son futur époux vénusien. Va se jeter dans le vide.

Rentier. Dilapide la fortune familiale. Joue un meurtrier dans une murder party beaucoup trop réaliste. Blasé.

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Six passager·ères sans le sou

Pickpocket. Treizième fils d'un treizième fils. Vole pour rembourser les créanciers de ses parents. D'Arcturus.

Migrante. A tout perdu dans un raid pirate. Espère trouver du travail dans une ferme piscicole subglaciaire.

Tueur. Mutant doppelgänger. S'est échappé lors d'un transfert entre labos. Égorge celles et ceux qu'il copie.

Prostituée. « Faux mari » Robota. Se constitue un pécule pour ouvrir un petit commerce dans une cité minière.

Vagabond. Jeune Indigène « de retour au pays ». A voyagé dans la Sphère humaine. A gagné son billet au durak.

Étudiante. En xénoéthologie. Écrit son mémoire sur l'étrange faune endémique du SdG. Boursière de Bételgeuse.

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Six souvenirs d'autres mondes

Spectre. Celui d'un matelot mystérieusement disparu avec le reste de l'équipage, lors du premier voyage.

Vautour-malapterurus. D'Alhéna. Sa horde survit en dévorant les restes des cuisines et la vermine hybride.

Poche. D'hydrogène, hélium, ammoniac... Vieille infiltration de l'atmosphère de Jupiter dans une soute isolée.

Épée laser. Prodige technologique gardé par une mégacorpo. Sa voleuse veut la remettre aux Rebelles de Sargas.

Piano. I.A. mélomane et musicienne. Offert par les monarques d'Antarès à une résidente permanente du SdG.

Couleur. Indicible. Extra-terrestre. Passagère clandestine depuis Jupiter. Va contaminer le réseau d'eau potable.

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Six membres de l'équipage et du staff

Deuxième officier. Psi clairvoyant. Tait les visions du SdG en train de sombrer qui le réveillent chaque nuit.

Stewart en 1ère classe. Agent du BSI. Surveille une coterie exilée de nantie·es opposant·es au Nouvel Ordre.

Navigateur. On lui fait prendre de nouveaux itinéraires, plus courts mais dans des zones inexplorées. Inquiet.

Sommelière. Injecte une substance noire inodore dans les bouteilles les plus chères à la demande de son Culte.

Cheffe mécanicienne. Estime que la structure du SdG n'est pas du tout adaptée à la haute atmosphère d'A66.

Stewart en 3ème classe. Gros bras. Garde les femmes seules dans leurs quartiers. « Pour les protéger ».

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Six menaces de naufrage

Tempête. Une fois par génération, le Cyclone Caliban engendre un autre cyclone, qui monte jusqu'à l'exosphère.

« Rokh ». Abomination génomancienne. Entre le quetzalcoatlus, le dragon mythologique et la tempête de glace.

Pirates. Dissimulé·es dans la tête d'un stratocumulus. Préparent l'abordage depuis des mois. Complices à bord.

Météorite. Des gros astéroïdes atteignent parfois la stratosphère. Ils peuvent heurter et perforer le paquebot.

Incompétence. Le nouveau capitaine, pistonné, n'a pas les épaules : stress, autoritarisme, insomnie, alcool...

Nuage de glace. Ces « icebergs célestes » remontent parfois de la troposphère. Ils peuvent déchirer la coque.