Illustration de Katsuhiro Otomo. |
J'étais – il y a encore peu de temps – un gros lecteur de mangas. C'est un univers graphique que j'aime beaucoup et, parmi mes auteur·es de BD préféré·es, il faut compter avec Tsutomu Nihei, Yukito Kishiro, Hayao Miyazaki, Yoshiyuki Sadamoto, Boichi, Katsuhiro Otomo, Masamune Shirow...
Un univers graphique et un univers imaginaire. Le Japon a créé – et est le cadre – de nombreux genres différents: mechas, kaijus, magical girls, yakuzas, super sentais, metal heroes, Chanbara, Hentai à tentacules... D'un point de vue imaginaire, le Pays de soleil levant joue clairement dans la catégorie "super lourds".
Ces images et ces imaginaires, j'ai un peu envie de les mettre en jeu de rôle, perso. Et, à priori, le Japon de la Terre du Verseau constitue encore le meilleur endroit pour mettre tout ça, pour ma pomme. Le Japon mythologique, le Japon futuriste, le Japon médiéval, le Japon contemporain, le Japon cyberpunk, le Japon post-apo, le Japon merveilleux, le Japon... Tout? Oui: TOUT.
C'est ce que Kevin Siembieda a fait pour Rifts avec Rifts World Book 8: Japan. Il était partagé entre des envies contradictoires. D'un côté, il avait envie de refourguer le Japon "traditionnel": les samouraïs, les ninjas, les moines (shintos et boudhistes), les kamis, les onis, les cerisiers en fleurs, les yokais... De l'autre, il avait envie de mettre le Japon "S-F": les mechas, les cyborgs, les robots, la cybernétique, les motos surboostées... Du coup, il ne s'est pas trop pris la tête et il a tout mis, le Japon "traditionnel" dans un coin et le Japon "S-F" dans un autre. Il a même fait des mélanges entre les deux: des dragons cyborgs, des samouraïs S-F, des ninjas bioniques... Et il a eu raison.
J'ai mené trois mini-campagnes dans le Japon de Rifts. Dans mon Japon de Rifts puisque j'avais bien un peu remanié le background à ma sauce. Une sauce qui va me resservir pour le Japon de Falling Sky. Car j'adore ce décor. Ce pays et cette culture me fascinent.
Image extraite de "Samurai Champloo". |
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