Dernièrement, j'avais une discussion assez intéressante avec un pote rôliste. Celui-ci souhaite faire jouer sa tendre et chère au gidéaire. Madame est moyen motivée mais pourrait se laisser tenter. Pour appâter sa douce, le pote en question veut lui proposer de jouer dans un univers qu'elle affectionne tout particulièrement: la Terre du Milieu. Ne me demandez pas si cette affection provient des ouvrages de J.R.R. Tolkien, des films de Peter Jackson, du dessin animé de Ralph Bakshi... Je n'en ai pas la moindre idée.
Bref, mon pote commence à regarder du côté de L'Anneau Unique et, peut-être?, Adventures in Middle-Earth. Accessoirement, il se replonge dans cet univers si cher au petit cœur de pas mal de rôlistes. Et là c'est le drame. Il se rend compte, après des décennies d'aveuglement, que la Terre du Milieu est DÉSERTE. Vide. Pas un pélo. Personne. Clermont-Ferrand le 15 août.
Remémorez-vous les pérégrinations de Bilbo et Frodo, Bilbo jusqu'au Mont Solitaire et Frodo jusqu'en Mordor. Ils ne croisent pas âme qui vive!
Hum...
Bon, OK, ils croisent plein de monde. Des Nazguls, des ours-garous, des fantômes, des trolls, des gobelins, des orks, des géants, des elfes, des araignées, des arbres humanoïdes, d'autres arbres moins humanoïdes mais véloces, des aigles géants, un dragon, un hobbit dégénéré amateur de poisson crû... Plein. Mais il y a genre 500 kilomètres de grand rien entre chaque rencontre et on chercherait en vain une communauté "civilisée" et, surtout, populeuse.
Au cours de son voyage, Lacville est la seule "grosse" communauté que Bilbo a croisée. De son côté, entre la Comté et le Mordor, la Compagnie de l'Anneau n'a jamais pu faire du shopping ou lever un godet en dehors de Bree, Edoras et Minas Tirith. Trois cités, c'est excessivement peu si l'on considère que la Communauté a traversé la moitié de la Terre du Milieu. Par contre les ruines et les territoires abandonnés se trouvent à profusion.
Et, lorsque les voyageurs et voyageuses croisent la route d'une communauté, celle-ci est 1/ réduite 2/ recluse 3/ sur la défensive ou carrément hostile.
La Terre du Milieu a pourtant connu des royaumes elfes, nains et humains prospères et peuplés. Mais ça c'était bien avant l'époque qui nous intéresse, celle des romans de Tolkien. À la fin du Troisième Âge, on a l'impression que Sauron a déjà gagné...
Les concepteurs et conceptrices de L'Anneau Unique ne s'y sont pas trompé·es. Il·elles ont mis l'accent, dans leur jeu, sur l'exploration et le voyage à travers des terres sauvages et désolées. À raison puisque le voyage constitue un peu l'essentiel du Hobbit et du Seigneur des Anneaux.
Tout ça pour dire que la Terre du Milieu ressemble furieusement à un décor post-apocalyptique. Désolations, ruines, communautés retranchées, nature hostile... Tout y est. Vous remplacez toutes les races non-humaines de J.R.R. par le terme "mutant·es" et on est bon.
Et c'est là où je voulais en venir, que la Terre du Milieu peut être jouée dans cet esprit, avec ce parallèle en tête. Le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien et La Route de Cormac McCarthy? Pareil. D'ailleurs, c'est le même acteur. ^^
Remémorez-vous les pérégrinations de Bilbo et Frodo, Bilbo jusqu'au Mont Solitaire et Frodo jusqu'en Mordor. Ils ne croisent pas âme qui vive!
Hum...
Bon, OK, ils croisent plein de monde. Des Nazguls, des ours-garous, des fantômes, des trolls, des gobelins, des orks, des géants, des elfes, des araignées, des arbres humanoïdes, d'autres arbres moins humanoïdes mais véloces, des aigles géants, un dragon, un hobbit dégénéré amateur de poisson crû... Plein. Mais il y a genre 500 kilomètres de grand rien entre chaque rencontre et on chercherait en vain une communauté "civilisée" et, surtout, populeuse.
Au cours de son voyage, Lacville est la seule "grosse" communauté que Bilbo a croisée. De son côté, entre la Comté et le Mordor, la Compagnie de l'Anneau n'a jamais pu faire du shopping ou lever un godet en dehors de Bree, Edoras et Minas Tirith. Trois cités, c'est excessivement peu si l'on considère que la Communauté a traversé la moitié de la Terre du Milieu. Par contre les ruines et les territoires abandonnés se trouvent à profusion.
Et, lorsque les voyageurs et voyageuses croisent la route d'une communauté, celle-ci est 1/ réduite 2/ recluse 3/ sur la défensive ou carrément hostile.
La Terre du Milieu a pourtant connu des royaumes elfes, nains et humains prospères et peuplés. Mais ça c'était bien avant l'époque qui nous intéresse, celle des romans de Tolkien. À la fin du Troisième Âge, on a l'impression que Sauron a déjà gagné...
Les concepteurs et conceptrices de L'Anneau Unique ne s'y sont pas trompé·es. Il·elles ont mis l'accent, dans leur jeu, sur l'exploration et le voyage à travers des terres sauvages et désolées. À raison puisque le voyage constitue un peu l'essentiel du Hobbit et du Seigneur des Anneaux.
Tout ça pour dire que la Terre du Milieu ressemble furieusement à un décor post-apocalyptique. Désolations, ruines, communautés retranchées, nature hostile... Tout y est. Vous remplacez toutes les races non-humaines de J.R.R. par le terme "mutant·es" et on est bon.
Et c'est là où je voulais en venir, que la Terre du Milieu peut être jouée dans cet esprit, avec ce parallèle en tête. Le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien et La Route de Cormac McCarthy? Pareil. D'ailleurs, c'est le même acteur. ^^
"Meeeeerde! Un mutant irradié!!!" Illustration de Angus McBride. |
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