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Couvertures des tomes n°1, n°2 et n°3 de Chainsaw Man. Par Tatsuki Fujimoto. |
En temps normal, je suis un gros lecteur de mangas. Mais, depuis quelques temps, je n'ai plus grand chose à me mettre sous la dent. Et ce n'est pas à cause des confinements qui s'enchaînent.
Je suivais de nombreuses séries nippones qui ont fini par s'essouffler : One Punch Man, Vinland Saga, Origin, Golden Kamui... Aussi j'ai lâché l'affaire. J'en ai même revendu certaines, c'est dire mon désintérêt. Et maintenant il n'y a plus grand chose de récent du côté de la BD nippone qui ravive la flamme, hélas. Et comme le paysage n'est guère plus reluisant côté BD franco-belge et comics anglo-saxons, on peut considérer que, bédéistiquement, je m'ennuie.
Bon, pour dire vrai, il y a encore deux, trois séries de mangas que je suis. Je peux même vous donner leurs noms :
Jagaaan,
Gigant et
Chainsaw Man. Mais je dois quand-même vous avouer que je les suis sans passion aucune. Je me suis arrêté au tome 5 de
Jagaaan et hésite à continuer, malgré un dessin très correct et des personnages assez attachants. J'ai mis beaucoup de temps à acheter le tome 3 de
Chainsaw Man (de Tatsuki Fujimoto, qui avait réalisé auparavant
Fire Punch), série qui a pour elle un très chouette dessin — moi, j'adore — et un humour décalé très sympathique. Quant à
Gigant, de Hiroya Oku (l'auteur de Gantz), cette série vaut surtout pour le physique titanesque de son héroïne principale et le cynisme terrible propre à l'univers de Hiroya Oku.
Mais, si ces trois séries ne valent pas tripette, pourquoi je vous en parle ?
Parce qu'elles partagent un gros point commun : les héro·ïnes de ces mangas sont des monstres qui luttent contre d'autres monstres, beaucoup plus "méchant·es", au Japon et à notre époque.
Et je pense que l'on tient là tout un sous-genre de la BD contemporaine japonaise car — arrêtez moi si je me trompe — il existe une foultitude d'autres ouvrages qui fonctionnent sur la même thématique : Tokyo Ghoul, One Punch Man par certains côtés, Gleipnir, Moi quand je me réincarne en slime, Kuhime, Black Torch, Tokkô Zero, Jujutsu Kaisen... Pas toujours de la super came mais retenez qu'il y a de la matière et que le sujet semble inspirer les artistes et scénaristes du Pays du soleil levant.
Je vous en parle aussi car les mangas (et animes) constituent une GROSSE référence imaginaire, forcément, pour
mon Japon de Rifts et celui de
Falling Sky. Et, dans le contexte mi-contemporain mi-futuriste, des mégacités nippones de ces deux settings, des héro·ïnes monstrueux·ses qui luttent contre plus monstrueux·ses qu'eux·elles ça me botte. Pour ces mêmes univers, dans mon blog d'Avant, je vous avais déjà proposé de jouer et faire jouer
des Magical Girls,
des Super Sentais et des Metal Heroes. Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ?
Je me demande si nos ami·es nippon·es n'ont pas un nom pour ce sous-genre spécifique...
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Couverture du tome n°1 de Jagaaan. Par Nishida Kensuke. |