Illustration de Harry Quinn. |
Encore deux, trois trucs sur Le Château d'Ambreville, suite à mon article d'hier.
Il semblerait que je ne me sois pas trompé et que la couverture de Erol Otus représente effectivement le géant mort-vivant de la nouvelle Le Colosse d'Ylourgne de Clark Ashton Smith. Si quelqu'un·e veut confirmer ou infirmer...
Il semblerait aussi que l'Averoigne ne soit pas la seule source d'inspiration de Tom Moldvay dans Le Château d'Ambreville. Il y en a une autre, à peine moins explicite: Le Cycle des Princes d'Ambre de Roger Zelazny. Bien qu'ayant tous les ouvrages du Cycle sur mes étagères, je n'ai pas dépassé la lecture du premier tome, il y a fort longtemps qui plus est. Ma connaissance de l'univers des Princes (et Princesses) d'Ambre repose surtout sur le jeu de rôle de Erick Wujcik et ce que j'ai pu en lire de ci de là. Et pourtant les membres de la famille Ambre du Château d'Ambreville partagent beaucoup de choses avec les Princes et Princesses du cycle de Zelazny (lisez ce post).
Ça rend ce "vieux" module encore plus intéressant. Et je ne saurais trop encourager les adeptes de "Dungeon Crawling à l'ancienne" de le faire jouer en utilisant leur rétro-clone préféré ou, à minima, d'y jeter un coup d'œil. Ou d'attendre la sortie de la version "rénovée" du Château d'Ambreville chez Goodman Games.
Parmi mes différents projets JdR à concrétiser, j'ai une mini-campagne à faire jouer dans une Auvergne apocalyptique. À l'origine ça devait être dans l'univers de Rifts et avec du "d20" simplifié. Présentement, ça serait dans mon univers maison – la Terre du Verseau de Falling Sky – avec les règles de FATE. Oui: je suis versatile (et j'ai envie de nouveauté).
J'aime bien l'idée d'une famille de puissant·es magicien·nes aristocrates reclu·es dans un château cerné par un brouillard magique quelque part dans les hautes terres de mon Auvergne d'adoption. Enfin "mon" Auvergne... Plutôt celle fictive de 2212 après la Chute du Dragon. Des aristocrates reclu·ses capables d'ouvrir des portes et des failles dimensionnelles et de voyager entre les Mondes. Un peu comme... ben, comme les Princes et Princesses de Zelazny!
Je vais mettre ça parmi les rencontres potentielles de cette future, et hypothétique, mini-campagne bougnate. Et, comme rien ne m'empêche de fantasmer sur les terres ludiques de l'imaginaire, je me vois même envoyer mes joueurs et joueuses dans un vieux module D&D reconverti, pour le chapitre final... Ça coûte rien d'imaginer des choses.^^
Illustration de James Holloway. |
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