Balade dans la forêt de Tronçais en 2212. Artiste inconnu•e. |
J'ai pondu des centaines d'articles sur mon Méga-univers de Rifts. Des centaines. Si je ne fais pas attention, je suis capable de vous faire la même pour Falling Sky, mon univers maison à moi. Et j'ai envie. Je veux dire: j'aime écrire, vraiment, et j'aime écrire sur un monde imaginaire. D'autant plus si c'est un monde imaginaire où je masterise des parties de jeu de rôle.
Mais il faut que je me retienne.
En ce moment, je lis du FATE et des Apocalypseries. Des jeux de rôle où une (plus ou moins grande) partie du décor va être définie non pas par le·la MJ mais par les joueurs et joueuses et par les développements de l'histoire. Et j'aime bien l'idée. J'aime bien parce que c'est moins de boulot pour le MJ (moi). J'aime aussi parce il y a certaines parties de mon background maison – Auvergne, c'est à toi que je pense... – où je ne sais pas trop dans quelle direction aller. Et je me dis que je pourrais tout aussi bien mettre à contribution les joueurs et joueuses sus-citées.
Une autre raison qui me pousse à ne pas trop en faire, c'est que je connais ma propension à refaire la peinture régulièrement. Ça ne sert à rien que je vous ponde des kilotonnes de background si c'est pour vous dire, quelques mois ou années après, qu'en fait, non, on va plutôt la faire comme ça.
Dans un récent post consacré aux néo-catholiques de la Terre du Verseau, je mentionnais les sièges apostoliques des trois Églises qui revendiquent l'héritage de l'Église romaine. L'une avait un siège extra-terrien, quelque part dans le système solaire. L'autre avait son siège dans une autre dimension. Restait la troisième Église – ma version post-apo – qui, quant-à-elle, avait son siège sur Terre.
Mais où? Pas à Rome puisque les chrétien·nes en ont été chassé·es. En Avignon? Dans un bunker sous Brasilia? À Saint-Jacques de Compostelle? À Montréal? Aucune idée.
Et, en fait, on s'en fout un peu.
Et est-ce si important de définir d'entrée de jeu où se trouve ce fichu trône papal terrien?
Pas tant que ça. Je pourrais tout aussi bien attendre de voir si de futures parties apportent une réponse. Et peut-être que ce sont les joueurs et joueuses qui me la souffleront.
Dans mon blog d'Avant, j'avais mis à contribution mes lecteurs et lectrices pour qu'ils me fournissent des tables de rencontre aléatoire françaises ET post-apocalyptiques ET multi-genres. Plus précisément des tables de rencontre aléatoire de leur coin à eux. C'est comme ça que je me suis retrouvé avec des tables savoyarde, marseillaise, lilloise, normande, berrichonne, roannaise...
Mais la médaille revient à un sympathique (et productif) lecteur de l'Allier qui m'a fourni près de 244 rencontres bourbonnaises. 244. C'est énorme. Sur ces 244, j'en ai édité et publié 194, pour l'instant. J'ai tellement de rencontres bourbonnaises que j'ai prévu de faire traverser la contrée aux PJ de ma prochaine micro-campagne auvergnate.
Mais ça reste le Bourbonnais... Je veux dire: ce n'est pas le Texas, pas le Japon, pas l'Égypte... Nous ne sommes pas au royaume de l'exotisme. Le Bourbonnais. Et, même avec 194 rencontres qui font plus qu'esquisser le background local, j'ai peur que mes joueurs et joueuses demeurent insensibles au dépaysement ludique que je leur propose. J'ai peur que le contexte soit beaucoup trop familier pour mes joueurs et joueuses, que je n'arrive pas à leur faire ressentir le dépaysement torride de la contrée...
Mais ma difficulté supposée à rendre le Bourbonnais sexy, même un Bourbonnais imaginaire, ne porte pas vraiment à conséquence. Ça reste un jeu après tout.
Et ce seront mes joueurs et mes joueuses qui me diront peut-être en quoi ce coin d'une France imaginaire post-apocalyptique est une contrée singulière et intéressante?
Voilà. Je vous avez prévenu•es.
Une autre raison qui me pousse à ne pas trop en faire, c'est que je connais ma propension à refaire la peinture régulièrement. Ça ne sert à rien que je vous ponde des kilotonnes de background si c'est pour vous dire, quelques mois ou années après, qu'en fait, non, on va plutôt la faire comme ça.
Dans un récent post consacré aux néo-catholiques de la Terre du Verseau, je mentionnais les sièges apostoliques des trois Églises qui revendiquent l'héritage de l'Église romaine. L'une avait un siège extra-terrien, quelque part dans le système solaire. L'autre avait son siège dans une autre dimension. Restait la troisième Église – ma version post-apo – qui, quant-à-elle, avait son siège sur Terre.
Mais où? Pas à Rome puisque les chrétien·nes en ont été chassé·es. En Avignon? Dans un bunker sous Brasilia? À Saint-Jacques de Compostelle? À Montréal? Aucune idée.
Et, en fait, on s'en fout un peu.
Et est-ce si important de définir d'entrée de jeu où se trouve ce fichu trône papal terrien?
Pas tant que ça. Je pourrais tout aussi bien attendre de voir si de futures parties apportent une réponse. Et peut-être que ce sont les joueurs et joueuses qui me la souffleront.
Dans mon blog d'Avant, j'avais mis à contribution mes lecteurs et lectrices pour qu'ils me fournissent des tables de rencontre aléatoire françaises ET post-apocalyptiques ET multi-genres. Plus précisément des tables de rencontre aléatoire de leur coin à eux. C'est comme ça que je me suis retrouvé avec des tables savoyarde, marseillaise, lilloise, normande, berrichonne, roannaise...
Mais la médaille revient à un sympathique (et productif) lecteur de l'Allier qui m'a fourni près de 244 rencontres bourbonnaises. 244. C'est énorme. Sur ces 244, j'en ai édité et publié 194, pour l'instant. J'ai tellement de rencontres bourbonnaises que j'ai prévu de faire traverser la contrée aux PJ de ma prochaine micro-campagne auvergnate.
Mais ça reste le Bourbonnais... Je veux dire: ce n'est pas le Texas, pas le Japon, pas l'Égypte... Nous ne sommes pas au royaume de l'exotisme. Le Bourbonnais. Et, même avec 194 rencontres qui font plus qu'esquisser le background local, j'ai peur que mes joueurs et joueuses demeurent insensibles au dépaysement ludique que je leur propose. J'ai peur que le contexte soit beaucoup trop familier pour mes joueurs et joueuses, que je n'arrive pas à leur faire ressentir le dépaysement torride de la contrée...
Mais ma difficulté supposée à rendre le Bourbonnais sexy, même un Bourbonnais imaginaire, ne porte pas vraiment à conséquence. Ça reste un jeu après tout.
Et ce seront mes joueurs et mes joueuses qui me diront peut-être en quoi ce coin d'une France imaginaire post-apocalyptique est une contrée singulière et intéressante?
Voilà. Je vous avez prévenu•es.
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