mercredi 17 novembre 2021

Zoologie alastorienne 2

Nanuqsaurus. Illustration de Nathan Rogers (original ici).
Quelques représentants de la faune alastorienne que les PJ sont susceptibles de rencontrer à la surface de la Lune démoniaque:

Le cryoplancton. Plus une catégorie fourre-tout qu'une espèce spécifique puisque l'on y trouve des végétaux (phytoplancton), des animaux (zooplancton) et des champignons (mycoplancton). Toutes ces espèces ont en commun une taille microscopique et la capacité de croître et multiplier dans la glace alastorienne. En de nombreux endroits, le cryoplancton est suffisamment abondant pour déstructurer la glace et la transformer en neige. Ce qui a des conséquences importantes sur la stabilité des sols et le climat. Notamment il y a une augmentation croissante des blizzards à la surface d'A66, les vents violents  arrachant la neige du sol et l'emportant au loin (et le cryoplancton, qui va ainsi conquérir de nouveaux territoires, avec elle).

Le neovibos. Cet omnivore placide et grégaire est le premier pourvoyeur de viande de nombreux gros prédateurs de la surface. Croisement entre le bœuf musqué et le belgica antarctica, le neovibos se nourrit de cryoplancton en fouillant glace et neige avec ses pièces buccales. De loin, l'animal ressemble avant tout à un bœuf musqué terrien et il faut s'en approcher un peu pour découvrir ses six pattes, ses trois yeux, et d'autres éléments insectoïdes, sous l'épaisse toison.

Les vampires. Plusieurs espèces de chauve-souris hématophages atteignent des tailles respectables: de un à trois mètres d'envergure. elles produisent des phéromones susceptibles de perturber les sens de leurs proies, y compris les êtres humains, pour pouvoir s'en nourrir sans encombre.

Le vespertilion blanc. Encore une chauve-souris, mais géante: une dizaine de mètres d'envergure. Le vespertilion se nourrit essentiellement de la faune volante d'A66, plus rarement de "rampants". Cette chauve-souris ne pose jamais une patte au sol et passe sa vie en vol. Les petits ont quelques minutes seulement pour apprendre à voler à leur naissance.

Le nanuqsaurus. Dinosaure théropode éteint, le nanuqsaurus a été recréé par les laboratoires du PaléoParc AlKhalid. C'est le principal prédateur carnivore de la surface. On le rencontre, malheureusement, sur la plus grande partie de la Lune démoniaque. C'est un solitaire, maître d'un vaste territoire de chasse. Il rejoint ses semblables pour la seule saison des amours.

L'amaroqraptor. Dinosaure droméosauridé carnivore pouvant atteindre deux mètres haut, l'amaroqraptor est une horreur prédatrice pleine de griffes, de dents et recouverte d'une toison de plumes blanches, grises ou bleues. Contrairement au nanuqsaurus qui a vraiment existé dans un passé lointain, l'amaroqraptor est un hybride, créé à partir de gènes de droméosauridés et d'oiseaux arctiques.
Ce chasseur vicieux opère en meute. Il apprécie les humains isolés, des proies lentes et désarmées, faciles.

Le terianniaqgnathus. Petit dinosaure compsognatidé carnivore à plumes. Pas plus grand qu'une poule terrienne. Seul, le terianniaqgnathus ne représente aucun danger. Mais si il est en bande et que la victime paraît affaiblie ou fragile...

Le pigeon-rat. Cette horreur a effectivement des traits de rongeur (la queue notamment) et d'oiseau (son plumage gris et des ailes atrophiées) mais on lui trouve aussi des caractéristiques insectoïdes (ses mandibules et son dard) et arachnides (ses huit yeux et huit pattes). C'est un omnivore opportuniste vivant en bande dans les systèmes de canalisation, les égouts et les lieux les plus insalubres des Habitats humains. Une sous-espèce, de la taille d'un gros chat et aux plumes noires, peut représenter un menace pour un être humain, dans les coins les plus isolés, si il est en bande.
À noter que le pigeon-rat peut planer sur de courtes distances.

Le ver de glace. Issu du mesenchytraeus terrien, le ver de glace fait partie initialement  du zooplancton alastorien dont il constitue l'espèce la plus grande. Lui-même se nourrit de cryoplancton. Il contribue énormément à la fragmentation des glaces et à la création de masses neigeuses de plus en plus importantes. Ce ver annélide connaît une croissance irrégulière mais continue. Une croissance tellement phénoménale que, dans certains coins reculés d'A66 où l'inlandsis s'est transformé en mer de neige, on peut rencontrer des spécimens de plusieurs centaines de mètres de long.
En tant que tel, le ver de glace est le plus grand être vivant connu de toute la Sphère humaine. Et un sujet d'étude fascinant pour les xénobiologistes de la Fédération.

Vers de glace.

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