Le mot exact en anglais était thread: "fil" en français. Mon anglais étant ce qu'il est, j'ai compris "menace" dans un premier temps, threat dans la langue de Dave Arneson. Et comme je trouve les menaces beaucoup plus intéressantes que les fils...
Ah la menace... J'adore ! C'est pour moi un élément essentiel d'une bonne partie de jeu de rôle. D'ailleurs, si on regarde bien, c'est un élément essentiel de pas mal de bonnes histoires.
J'adore ça mais j'ai un vrai problème avec "la menace" : on a vite fait de décevoir.
Une menace, par définition, c'est de l'imaginaire. Au sens lacanien du terme. Les joueurs et joueuses travaillent du ciboulot sur ce qui est susceptible de tomber sur le coin de la tronche de leurs PJ chéris. En conséquence, lorsque la Menace se concrétise – et que les ennuis arrivent pour de vrai –, ces mêmes joueurs et joueuses ont vite fait d'être un (tout petit) peu déçues. Il•elles avaient imaginé pire.
Plus méchant, plus sinistre, plus dangereux...
Pour ma défense, ce problème n'est pas que le mien. C'est celui de tou•tes les conteurs•ses depuis que l'être humain s'est mis à raconter des histoires à son•sa prochain•e !
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