J'avais fait l'impasse sur RPGaDAY 2020 depuis quelques jours. J'étais bien pris par mon scénario pour Station Mérovée et, surtout, bien peu inspiré par les mots proposés. Reprenons.
Vous imaginez un jeu de rôle nommé Donjons & Dragons où les PJ n'auraient pas pill... exploré des complexes souterrains mais des tours ? Ça aurait donné un tout autre style d'univers med-fan, non ? Hum... Pas sûr si l'on considère que, dans la production rôlistique, quantité de "donjons", au sens D&D du terme, sont des "donjons" — ou, à minima, des châteaux ou des citadelles —, au sens français du terme.
Des tours donc. Ça nous aurait donné un univers très phallique tout ça. Un univers patriarcal dans sa symbolique ? Pas sûr. Certes, les donjons D&D peuvent avoir une connotation très féminine : trous, couloirs plus ou moins humides, sous la Terre mère, trésors dissimulés... Mais de là à en faire des cadres de jeu à la symbolique matriarcale, il y a un monde. Et pour cause : qu'est-ce que l'on joue dans D&D ? Des pillards qui pénètrent dans ces donjons sans autorisation et vont et viennent à travers ses couloirs pour en piller ses richesses. Le dungeon crawling : une allégorie du viol ?
Gary ? Dave ? Un petit passage sur un divan peut-être ?
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