Illustration de ETAMA QUOMO. |
Vous voyez l'illustration, par ETAMA QUOMO, ci-dessus? Je m'en étais servi pour illustrer une table de rencontre aléatoire bourbonnaise pour Rifts. Oui: bourbonnaise, tout à fait. Le co-auteur (avec moi) de la dite table, bourbonnais lui-même, m'avait dit qu'il trouvait cette illustration "pas tout à fait dans le ton local". Même réaction chez un collègue, rôliste blogueur, qui a jugé que "l'illustration (n'était) pas vraiment dans le ton" (dans ce post). Sans se connaître, ces deux personnes ont utilisé les mêmes termes pour qualifier cette illustration: "pas dans le ton". Et comme je ne crois guère aux coïncidences...
Question: c'est quoi le bon ton pour une illustration de JdR?
En mettant cette illustration – j'ai fait une capture d'écran pour ce faire à partir de la vidéo d'ETAMA QUOMO – je savais que je prenais un risque. J'étais bien conscient que le look très "manga/anime", très "asiatique" en fait, de celle-ci pouvait déranger. Elle pouvait déranger car elle illustrait une table de rencontre aléatoire bourbonnaise. Et ce n'est pas forcément le style graphique que l'on associe en premier lieu à une province du centre de la France. Même du centre de la France foutraque de Rifts.
Et c'est bien pour ça que j'avais mis cette illustration: pour son caractère à priori décalé par rapport au sujet qu'elle illustre.
Parce que qu'est ce qui m'empêche de mettre telle ou telle illustration pour tel sujet? Quelles seraient les illustrations "dans le ton" pour le Bourbonnais dans un jeu de rôle multi-genres post-post-apo? Ce n'est pas question de ton, je pense plutôt qu'il s'agit d'une question de goût et de comment on conçoit la représentation graphique des univers imaginaires.
En général, je ne suis pas un chaud partisan du relativisme appliqué aux arts et aux idées. Je crois vraiment qu'il y a de belles œuvres et de belles idées, et des œuvres et des idées de merde. Que tous les avis ne se valent pas en fait.
Concernant cette illustration d''ETAMA QUOMO (c'est l'artiste qui écrit son blaze en majuscules, j'y suis pour rien), la seule question qui vaille pour moi c'est celle de la valeur artistique de la dite illustration. Est-ce que c'est beau? Qu'est-ce que ça provoque comme réflexions, impressions, sentiments? Savoir si elle est adaptée à tel sujet c'est une toute autre discussion. J'entends tout à fait que d'autres personnes ne la trouvent pas dans le ton mais, à mon humble avis, il s'agit là de jugements totalement subjectifs (ce qui n'est pas condamnable ni même dévalorisant en soi).
Bon, OK, j'avoue: c'est vrai qu'elle n'est pas dans le ton. Il y a comme un décalage entre le Bourbonnais (même le Bourbonnais de Rifts) et cette midinette cornue avec son dragonounet de l'amooouuur.
Mais je l'ai fait exprès.
Je l'ai fait exprès car, personnellement, je trouve ça intéressant de représenter un sujet avec des images qui, de prime abord, ne semblent pas lui correspondre. Je trouve ça intéressant car une image "décalée" apporte un autre éclairage au dit sujet, de nouvelles perspectives. Bref – sonnez trompettes! – ça ouvre les portes de l'imagination. Et l'imagination, pour un•e rôliste, c'est primordial.
On en reparle demain avec un exemple concret: le jeu de rôle Laborinthus. Ça va pas me rajeunir...
Question: c'est quoi le bon ton pour une illustration de JdR?
En mettant cette illustration – j'ai fait une capture d'écran pour ce faire à partir de la vidéo d'ETAMA QUOMO – je savais que je prenais un risque. J'étais bien conscient que le look très "manga/anime", très "asiatique" en fait, de celle-ci pouvait déranger. Elle pouvait déranger car elle illustrait une table de rencontre aléatoire bourbonnaise. Et ce n'est pas forcément le style graphique que l'on associe en premier lieu à une province du centre de la France. Même du centre de la France foutraque de Rifts.
Et c'est bien pour ça que j'avais mis cette illustration: pour son caractère à priori décalé par rapport au sujet qu'elle illustre.
Parce que qu'est ce qui m'empêche de mettre telle ou telle illustration pour tel sujet? Quelles seraient les illustrations "dans le ton" pour le Bourbonnais dans un jeu de rôle multi-genres post-post-apo? Ce n'est pas question de ton, je pense plutôt qu'il s'agit d'une question de goût et de comment on conçoit la représentation graphique des univers imaginaires.
En général, je ne suis pas un chaud partisan du relativisme appliqué aux arts et aux idées. Je crois vraiment qu'il y a de belles œuvres et de belles idées, et des œuvres et des idées de merde. Que tous les avis ne se valent pas en fait.
Concernant cette illustration d''ETAMA QUOMO (c'est l'artiste qui écrit son blaze en majuscules, j'y suis pour rien), la seule question qui vaille pour moi c'est celle de la valeur artistique de la dite illustration. Est-ce que c'est beau? Qu'est-ce que ça provoque comme réflexions, impressions, sentiments? Savoir si elle est adaptée à tel sujet c'est une toute autre discussion. J'entends tout à fait que d'autres personnes ne la trouvent pas dans le ton mais, à mon humble avis, il s'agit là de jugements totalement subjectifs (ce qui n'est pas condamnable ni même dévalorisant en soi).
Bon, OK, j'avoue: c'est vrai qu'elle n'est pas dans le ton. Il y a comme un décalage entre le Bourbonnais (même le Bourbonnais de Rifts) et cette midinette cornue avec son dragonounet de l'amooouuur.
Mais je l'ai fait exprès.
Je l'ai fait exprès car, personnellement, je trouve ça intéressant de représenter un sujet avec des images qui, de prime abord, ne semblent pas lui correspondre. Je trouve ça intéressant car une image "décalée" apporte un autre éclairage au dit sujet, de nouvelles perspectives. Bref – sonnez trompettes! – ça ouvre les portes de l'imagination. Et l'imagination, pour un•e rôliste, c'est primordial.
On en reparle demain avec un exemple concret: le jeu de rôle Laborinthus. Ça va pas me rajeunir...
Une vision plus classique du Bourbonnais. Mais pas sûr que ça le fasse avec Rifts... |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire