En vrac :
• Alastor 66 a été colonisée parce que, officiellement, la lune présentait des conditions extrêmement favorables à un processus de terraformation : des températures voisines de 0°C, une gravité proche des normes humaines, de l'eau en quantité, une atmosphère dense en carbone et oxygène et protégeant des météorites, des gazs mortels rares...
• Alastor 66 pointe toujours la même face vers la géante gazeuse autour de laquelle elle orbite. En conséquence, la lune sataniste présente constamment une face "éclairée" et une face "sombre" par rapport à la dite géante gazeuse.
• La face "éclairée" d'Alastor 66 ne l'est pas tant que ça. La géante gazeuse ne présente que 6% de la luminosité du soleil du Système alastorien. Une faible luminosité guère compensée par celle d'un astre solaire lointain. Une faible luminosité qui disparaît quand Alastor 6 – le nom de la géante gazeuse, sixième planète du système Alastor – vient s'intercaler entre Alastor 66 et son soleil.
• La face "obscure" est forcément plus sombre, dans un noir presque total lorsque le soleil disparaît à l'horizon.
• Alastor présente une surface oscillant entre le blanc, le gris et le bleu pâle, avec un inlandsis de glace épais de plusieurs kilomètres.
• des vents titanesques — avec des records jusqu'à 400 kmh ! — parcourent la surface de la planète.
• La gravité est inférieure à la gravité terrienne. Ce qui permet de réaliser des sauts et des réceptions impossibles à réaliser sur la planète bleue. Autre conséquence : les formes de vie native — dont les Alastorien·nes — sont un peu plus grandes et minces que leurs équivalent·es terrien·nes.
• Plusieurs éléments, visibles depuis l'espace, percent l'Inlandsis :
– les Monts Crowley, dans l'hémisphère nord, qui barrent la surface de la lune sur un tiers de sa circonférence. Son sommet à près de trente kilomètres de hauteur est le point culminant du système solaire d'Alastor.
– L'océan Szandor, dans l'hémisphère sud, recouvre un dixième de la surface de la lune. La banquise, qui peut varier de plusieurs centaines de mètres à quelques mètres d'épaisseur, recouvre entre un tiers et deux tiers de l'océan selon l'époque.
– La Faille équatoriale s'enfance sur des kilomètres, jusqu'au sol granitique de la lune. Mais les eaux fondues de l'Inlandsis remplissent ses niveaux inférieurs, créant un gigantesque fleuve faisant le tour de la lune. À certains endroits, la Faille fait plusieurs dizaines de kilomètres de large. À d'autres elle se divise en plusieurs failles "mineures" larges de quelques centaines de mètres. La lumière, déjà faible, disparaît dans les profondeurs.
• La faune et la flore connues sont d'origine terrienne et ont été modifiées génétiquement par les premier·ères biotechs alastorien·nes pour survivre aux milieux extrêmes de la lune sataniste. Les champignons, mousses, plancton, algues et lichens constituent la base des différentes chaînes alimentaires locales.
• Le processus de terraformation inachevé et mal géré fait que l'air, sans être toxique, est difficilement respirable du fait d'un taux d'oxygène trop faible : respirer à la surface d'Alastor 66 équivaut à respirer l'air rare des plus hauts sommets himalayens. En termes de règles, les PJ sans respirateurs devront faire — et réussir — un jet de Sauvegarde de Constitution chaque Tour/minute/heure/jour sous peine de perdre 1d4 PV. Le tempo va surtout dépendre de l'altitude et de la distance séparant les PJ de la centrale terraformatrice la plus proche. Les Alastorien·nes et la faune locale sont adaptées aux faibles taux d'oxygène — merci la bio-ingénierie génétique — et n'ont pas à faire de jet.
• Il fait froid sur Alastor 66, entre 0 °C et -300°C. Sans protection adaptée, hop : un jet de Sauvegarde de Constitution chaque Tour/minute/heure/jour sous peine de perdre 1d4 PV, selon la température (quoique, au-delà de -80°C, ne jettez pas les dés et refaites un nouveau PJ).
• Alastor 66 subit régulièrement un bombardement ionique sidéral naturel. Un rayonnement mortel : un jet de Sauvegarde de Constitution chaque Tor/minute/heure/jour sous peine de perdre 1d4 PV, selon le niveau de radiations. Là encore, les locaux·ales ont une biologie adaptée.
• En s'enfonçant dans les profondeurs granitiques d'Alastor 66, on se rapproche des gros gisements de ravenium : la température monte, parfois au-delà du supportable, l'air se raréfie encore plus, les radiations naturelles augmentent par endroits… Ainsi que l'odeur de souffre.
• Manque d'air, froid, radiations, obscurité : vous aurez compris qu'Alastor constitue un environnement de merde. Sans le ravenium surabondant, les mégacorpos et les Nations Unies n'auraient jamais mis un orteil sur la lune sataniste.
Il ne fallait pas descendre… Photo extraite du film The Descent. |
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