jeudi 14 mai 2020

Coup de projo: Ophéis

Samouraï Jack dans ses œuvres. Soit une image assez représentative des délires permis par Ophéis.

J'ai été assez bon client des productions du Grümph ces dernières années. Je dois avoir une quinzaine d'ouvrages de chez Chibi sur mes étagères, ainsi que quelques autres ouvrages édités ailleurs mais portant sa marque. Bref, j'aime bien ce qu'il fait même si, depuis quelques mois, je suivais beaucoup moins attentivement la production du monsieur.
En plus d'auto-éditer ses créations rôlistiques et de contribuer à celles des autres, Le Grümph fournit régulièrement du matériel sur son site, gratuitement: cartes, scénarios, règles, illustrations... Il s'est aussi créé un Patreon afin de mettre du beurre dans les épinards et de fournir plus régulièrement du matos "gratuit". C'est dans ce cadre là qu'il vient de publier, toujours gratuitement donc (suivez un peu !), un "petit" jeu de rôle de 39 pages: Ophéis.

Sa déclaration d'intention donne ça:
"Opheis est un jeu de rôle et d’aventure complet, basé sur les règles de Dragon de Poche – dont vous retrouverez ici une version complète et mise à jour. Chaque joueuse doit seulement se munir de trois d6, dont un de couleur différente, de crayons et de la feuille de personnage. Munissez-vous aussi de papier et de la carte d’Opheis afin d’organiser le développement en commun de l’univers. 
L’univers gonzoïde d’Opheis est pétri de Swords & Sorcery – c’est une terre préhistorique dangereuse, magique et violente. Les joueuses y incarnent des Samouraïs, des Vikings, des Nains, des Robots, des Pirates de Bagdad ou de fiers Guerriers africains – toutes sortes d’aventuriers singuliers et saugrenus en ces lieux, prêts à tout pour aider leurs communautés à survivre dans un environnement complètement dément : exploration, raids, combats et diplomatie sont au programme des réjouissances. Face à eux, de décadents Hommes-Serpents vénérant des dieux tombés des étoiles, des Krakens télépathes et esclavagistes, des Goules charognardes, d’insupportables Gobelins pygmées et encore toutes sortes de monstres reptiliens affamés. 
Opheis est un prétexte. Le prétexte de jouer des samourais et des vikings, des nains et des robots à la même table. Le prétexte de se battre contre des Hommes-Serpents, des dinosaures et des aberrations stellaires au milieu d’un environnement exotique. Bref, le prétexte à tout mélanger et à bien s’amuser de cela… Fi du réalisme ou du plausible ! On veut seulement de l’aventure avec nos archétypes préférés!"

Et c'est vachement bien. C'est vachement bien parce que LG s'est carrément fait plaisir et a mis dans ce petit jeu tout plein de choses qu'il kiffait – oui, je parle "djeuns" parfois – en tant que rôliste, sans s'encombrer de notions aussi désuètes que la vraisemblance ou la cohérence. Et c'est bon.
C'est bon et ça me fait penser à Rifts ou, plus personnellement, à Falling Sky. Et tout ces jeux où on peut mettre ce que l'on aime sans le moindre scrupule.
Ça m'a tellement plu, dans le concept comme dans son développement, que j'ai patreonisé moi-aussi notre artisan national stakhanoviste. Faites comme moi: soutenez la production rôlistique francophone faite avec amour (ICI précisément)

Pour découvrir Ophéis, c'est par là. Gloire au Grümph.

Ouais, un truc dans le genre... Extrait de la couverture de Volturne, Planète Mystérieuse. Par Jeff Easley. 

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