En travaillant sur Station Mérovée, j'ai eu beaucoup plus de facilités à écrire sur l'univers que sur les règles. J'ai écrit la mini-présentation du setting d'une traite tandis qu'il m'a fallu plus d'une semaine pour pondre le système, mini lui aussi. La différence étant que l'univers m'a été directement inspiré par la couverture de Jean-Louis Mourier, tandis que les règles m'ont été inspirées par rien du tout et sont nées de la nécessité d'adjoindre un système au setting.
Mais comme je fais ce blog surtout pour me faire plaisir, on va dorénavant procéder différemment.
Il y a encore pas mal de couvertures de vieux Casus qui m'inspirent des mondes imaginaires. Beaucoup. Même si j'ai des idées et des désirs concernant les systèmes à utiliser avec, je n'ai pas envie d'y passer plus de temps que ça. En conséquence, je vais me contenter, pour l'instant, de vous proposer des mini-settings inspirés des couvertures que j'aime.
Et je n'ai pas envie de me limiter à une seule page de background aussi. J'ai envie d'en mettre un chouïa plus.
On commence aujourd'hui avec la couverture du Casus Belli n°55 illustrée par Olivier Vatine. Celle-ci:
Cette couverture est en lien direct avec la BD Aquablue, du même Olivier Vatine (et Thierry Cailleteau au scénario). Le numéro 55 de Casus Belli contient une adaptation de l'univers d'Aquablue pour le jeu de rôle SimulacreS, le système générique "maison" de CB à cette époque.
Et elle est assez surprenante cette couverture...
Sur la partie droite de l'image, on reconnaît bien l'univers d'Aquablue. Vous avez cette combattante qui n'est pas sans rappeler les militaires de l'armée privée d'Ulla Morgenstern. Quant au petit robot, c'est Cybot: "le robot-nurse, responsable de Nao (le héros de la BD) depuis sa naissance". Cette partie droite fait très S-F et, en cela, correspond bien à l'imaginaire lié à Aquablue.
Et puis il y a la partie gauche... Avec une sorte de canard-squelette géant extra-terrestre. Hum... Aquablue raconte la résistance à la colonisation terrienne des habitant·es extra-terrestres d'une paisible planète aquatique. Mais, perso, je ne trouve pas ce "canard-squelette géant extra-terrestre" très "aquatique". Je le trouve plutôt "nécromantique" moi ce canard. Et je me demande ce que Olivier Vatine avait en tête lorsqu'il a dessiné cette couverture...
Bref, cette couverture m'inspire toute autre chose qu'un paradis écologique agressé par les méchants Terrien·nes. Elle m'inspire une planète autrement plus sinistre: Alastor 55. On en reparle bientôt.
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