jeudi 15 avril 2021

Les Psions d'ALASTOR 66 & Stephen King

Artiste inconnu·e.

Alastor 66 est lourdement chargé en références fictionnelles de toutes sortes. Notamment les films américains de S-F horrifique de 1979 (Alien) jusqu'à 2001 (Ghosts of Mars). Mais pas que. Dans "S-F horrifique" il y a "horrifique". Il faut aussi compter avec l'œuvre littéraire – et ses dérivés cinématographiques – de H.P. Lovecraft, Stephen King, Clive Barker et Dan Simmons.

Aujourd'hui, je voudrais évoquer brièvement les livres de Stephen King. Pour une raison toute simple: ce sont eux qui sont à l'origine des pouvoirs psychiques dans Alastor 66. Même si les psioniques sont un thème récurrent de la Science-Fiction, ce n'est pas à cette dernière que j'ai pensé quand je me suis demandé si il y avait des "pouvoirs de l'Esprit" dans l'univers d'A66. J'ai pensé à Stephen King, d'office. Et à ses (superbes) récits d'Épouvante.
Démonstration: la télékinésie de Carrie White (dans Carrie), les pouvoirs de médium de Danny Torrance (Shining et Docteur Sleep), ceux de Louis Creed (Simetierre), la télépathie de Bill Denbrough (Ça), le lien mental de Jonesy, Pete, Beaver et Henry (Dreamcatcher), la lecture mentale de Victoria McGee, la "poussée" – une forme de contrôle mental – d'Andy McGee et, surtout, la pyrokinésie de leur fille, Charlie McGee (Charlie), le pouvoir de Soins de John Coffey (La ligne verte), le pouvoir de Clairvoyance de Johnny smith (Dead Zone)... Et il y en a plein d'autres, l'œuvre de King étant archi-gavée de psioniques. Même dans des ouvrages dont ce n'est pas le sujet central, de nombreux·ses protagonistes sont doté·es de pouvoirs, mineurs ou majeurs.

Stephen King est une redoutable source d'inspiration pour les psioniques car, dans ses récits, le prix à payer pour utiliser les dits pouvoirs est lourd, très lourd. Et, dans un scénario de JdR, ça me paraît plus qu'intéressant que les PJs psioniques – les Marshals Psikers d'A66 en l'occurrence – aient une contrepartie à leurs capacités surnaturelles...

Ben oui, je suis un gros gros fan de King. J'ai presque appris à lire avec ses bouquins, c'est dire.

Il y a aussi de la magie (noire) dans Alastor 66. Mais, en ce qui concerne les Arcanes, mes références imaginaires sont plutôt à aller chercher du côté de Clive Barker...

1 commentaire:

  1. Si tu ne l'as pa lu, je te conseille aussi "Cornes" (titre original : Horns), un roman de Joe Hill (le fils de Stephen King) qui traite particulièrement intelligement le sujet d'un personnage se retrouvant du jour au lendemain avec des pouvoirs psis (dont l'origine semble démoniaque)

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