Les Xénos d'A66

Illustration de Steve Parkhouse je suppose.

Si vous êtes joueur ou joueuse à Alastor 66, je vous conseille d'arrêter votre lecture ici sous peine de vous faire divulgâcher un bout de l'univers du jeu. Ceci dit, si vous êtes joueur ou joueuse à Alastor 66, vous devez bien vous douter un petit peu de ce que je vais écrire ensuite donc... Continuez de lire en fait.

Dans l'univers d'Alastor 66, l'Humanité n'a pas (encore) rencontré une autre forme de vie intelligente. D'ailleurs elle n'a même pas rencontré de forme de vie vraiment évoluée. Les organismes xénos les plus aboutis découverts sont "primitifs", des microbes et des amibes. Ce qui n'empêche en rien certains d'entre eux d'être extrêmement dangereux... et de fournir des scénarios de JdR intéressants.

Mais voilà : pas de Xénos intelligents. Officiellement.

Officieusement, il en va tout autrement. Il y a des Xénos dans l'univers d'A66. Enfin... Il y a surtout des traces de Xénos : ruines, artefacts, armes biologiques ou psychiques, zones "toxiques" ou "polluées", cadavres difficilement identifiables, mémoires mortes-vivantes dans des espaces parallèles...

Je n'ai pas trop le temps de développer le sujet. Je veux surtout pointer un élément essentiel de l'univers du jeu : les Xénos dans A66 n'ont rien à voir avec le modèle "anthropocentré" que l'on retrouve dans quantité de récits de S-F. Je pense en premier lieu aux aliens de Star Wars et, d'ailleurs, je cite souvent la cantina de Mos Eisley comme le contre-exemple de ce que je veux d'étrangeté dans mon jeu.

Non, dans Alastor 66, les Xénos sont proprement non-humains. Et mes modèles fictionnels ce sont tous les êtres non-humains de l'œuvre de Lovecraft, l'abomination organique du The Thing de Big John, les xénos flic et criminel de Hidden, les extra-terrestres disparus de The Expanse ou d'Altered Carbon, les xénomorphes de la saga Alien, les voleurs de corps de L'Invasion des profanateurs (le livre et, surtout, ses avatars cinématographiques)... Du genre avec qui la communication va être plus que malaisée...

Plutôt dans ce style.